vagues

Friday, June 02, 2006

L'Egarée....

Même s’il n’y a pas lieu de m’affoler je pense qu’il est impératif que je revoie ma marge. Mes initiales ne veulent plus rien dire et risquent d’être effacées.

La passion d’écrire me dévore à l’intérieur comme depuis toujours sauf que ma plume n’ose plus affronter la blancheur de la feuille. Une feuille que j’ai détaché avec maladresse d’un ancien cahier dont l’odeur du passé me faisait revenir à un tas d’années où je croyais encore à l’intensité du temps !

Le temps où , les jours, les mois et les années avaient le goût salé de cette mer où je me rendais seule quand ma mémoire s’empare de mes désirs et quand mon cœur jure de ne plus s’ouvrir !


Le synopsis de mon feuilleton s’affiche incomplet et le titre m’échappe. Est-ce par ignorance ou par pudeur je ne sais trop répondre, mais la chose dont je suis certaine est que le titre sera suivi d’un nombre de point de suspension …. L’Egarée …? Peut-être …. !


La musique, la nature et la beauté du jour font de mon âme l’oiseau piégé, la fleur perdue dans un champ de blé où le doré du décor envahit tout le reste.


Sans préalable, sans prévisions aucune, mes intentions s’affirment et mes angoisses creusent les murailles de mon univers, causant ainsi une immense faille dans les piliers de mes croyances.

Une volonté de découvrir, d’aller jusqu’au bout peut être jusqu’à l’épuisement me hante et semble inévitable ! Est-ce le résultat normal d’une démarche démesurée ou est-ce le virage qui vous surprend la nuit, quand vous êtes prêt à tout sauf à le prendre ?


Une sensibilité aiguisée vers tout ce qui m’entoure est à l’ordre du jour de mes réactions et de mes attitudes .Invulnérable moi ? Non plus que ça. Une femme enfant qui aime fort et qui ne vit que de ça !