vagues

Thursday, May 25, 2006

Née pour l'aimer !

Même si les lois de la terre jurent de s’y opposer, moi je continuerai à l’aimer,
Même si les vents de l’ouest changent de direction, ils ne pourront m’arrêter,
Même si mes rêves demeurent accrochés au ciel et n’aboutissent jamais, je lui referai les mêmes gestes et je lui redirai les mêmes mots encore et encore sans hésiter,

Même en plein délire, je reconnaîtrai sa voix, son visage et l’ombre de sa chevelure ;
Que je paraisse singulière ou clandestine, cela ne changera en rien mes tendres et sincères pensées
Que je devienne « l’autre » qui frôle l’infranchissable, je crois que c’est pour cette raison que je suis créée !

Que ma philosophie semble étrangère, et que ma rime risque d’être refusée, l’écho de sa voix embrase comme un feu de camp, les arbres de ma forêt.

Je ne prendrai que le chemin qui va vers elle
Je ne choisirai que l’élixir de son parfum
Je compterai les secondes qui me séparent d’elle
Je ferai de son nom le plus beau des refrains

Et à mon chevet, quand la mort frappe à ma porte, je jurerai devant dieu que jamais mon âme n’a pu un jour adoré une chose d’aussi fort comme la tendresse de ses mains !

Tuesday, May 23, 2006

Quand mes souffrances chavirent !


Entre ciel et terre, mes souffrances chavirent en silence, le poids de mes confidences ne résiste plus à loi de pesanteur !

Confidences enrobées de souvenirs, d’un présent tâché d’ombres chinoises, d’un matin où les fleurs de mon jardin se déracinent lentement.

Retour forcé ou tentative de fugue, le dilemme s’avère sérieux ! Si fugue est possible, elle sera certes vers tout ce qui n’a pas de fin ni de lois !

Une mise au point s’oppose et un break forcé s’annonce à l’horizon de mes jours !

Un signe de faiblesse se pointe au bout de ma ruelle et m’ordonne à suivre la passerelle d’à côté.
Vulnérable comme je suis, je me plie à ses ordres et baisse la tête de peur de reconnaître sur mon chemin un de ses souvenirs auquel j’y tiens !

Je n’ai pas réussi à monter la pente, je resterai au bas de mes désirs refoulés, j’apprendrai à compter les étoiles quand le sommeil me laissera tomber, je m’habituerai à parler aux arbres quand ma voix n’aura plus d’échos et je fermerai en silence les volets de mon cœur de peur d’apprécier de nouveau la fraîcheur de la brise de mes plus belles années !

Monday, May 22, 2006

Elle ou presque!

Qu’elle soit passagère ou volante, quelle soit Elle ou presque, qu’elle fasse semblant d’être ou insiste sur le fait, moi je la reconnais du bout de mes rêves !!

Qu’elle cache ses émotions ou joue à l’enfant, qu’elle regarde de l’autre côté sans rien voir, moi je la vois les yeux bandés !

Qu’elle frôle l’incontournable ou renverse l’ordre des choses, qu’elle soit vraie mais réservée ; moi je la sens jusqu'à blanc des yeux.

Qu’elle passe son temps à me convaincre ou qu’elle le fasse si tendrement, moi je n’ai qu’une vérité en face : j’adore son ombre.

Qu’elle soit sure d’elle, qu’elle parle avec art ou se lance dans l’abstrait des choses, pour moi c’est sa présence qui définit ma vie !

Qu’elle touche la flamme avec le bout des doigts ou qu’elle ferme les yeux quand c’est trop fort, moi pour elle je prendrai les rochers comme oreillers!

Qu’elle me parle avec ses yeux, qu’elle implore ma tendresse, tout en moi au contact avec son regard, fond pour irriguer le fleuve de mes désirs !

Elle, mon âme !



Sunday, May 21, 2006

Moi, un jour de mai 2006


Une vague d’incompris envahit soudainement tout mon être et mon cœur se met clandestinement à chercher une baume pour s’habiller. Les trois quarts de mes pensées plongent dans un univers où les mots, les signes et les phrases se connectent pour fondre brusquement dans une substance quasi inconnue.

Mon corps ne répond presque plus et toutes mes composantes se contractent et finissent par abandonner cette chaleur qui jadis arrivait à me réchauffer même quand je m’endormais sans toit !

Des souvenirs me reviennent, des voix sonnent fort au bout de mon tunnel et des lignes verticales se mettent à valser à côté d’une corde fragile qui s’enroulait amoureusement autour de mon univers.

Je l’avoue c’était un matin plutôt difficile à commencer. Un matin baigné dans une mélancolie où la nostalgie épouse le regret et où dame nature si belle soit-elle ne résiste pas à mon état d’âme feutré. Une « n » vérité frappe à ma porte et s’avère certaine : l’être n’est que poussière emportée par le vent !!!



Arrivant à cette conclusion, il m’a été difficile de penser à faire quoi que ce soit de réel ou de concret. Tout ce que j’ai pu faire pendant les deux derniers jours c’était soit de « me parler » à travers mes souvenirs, soit d’écrire ces lignes, mais rien de plus.

Même l’amour –mon parfum par excellence- a préféré s’éclipser comme faisaient les étoiles à la parution du soleil !! L’amour, ma rime verbale, ma marge voulue, a désisté sa place à une autre dimension plus forte que lui !!

Je n’ai pas de larmes mais je suis submergé par un flot de vérités qui me fait très mal et en face duquel je suis incapable d’agir.
Ma nuit s’avère plus difficile que mon matin, et l’écho de ces voix qui me hantent percent le font de mon cœur.

J’ai besoin de tout reprendre dés le début, de reclasser mes idées par ordre de noblesse et de respirer très profondément pour faire enraciner encore plus les règles de ma théorie, car je sens que je ne suis en aucun cas prête à affronter une quelconque surprise, mon cœur ne supportera pas.