vagues

Monday, August 21, 2006

La mer en moi!

C’est pendant la nuit que j’ai le plus envi d’aller à la mer, c’est à ce moment là que les vagues m’appellent et que l’eau salée fait couler l’encre de ma plume!

Il y’a la nuit, la mer, les vagues et tout l’amour que je cache au fond de moi pour les longues nuits d’hiver

La mer me parle, les vagues fredonnent l’air mélancolique de ma mélodie, l’eau salée efface, fait fondre, prend dans son ourlet ma plus belle confession et le sable humide et frais embrasé par des milliers de pas, redessine ma peine.

Les pas des amoureux, des malheureux et de ceux qui osent revenir sur les lieux. Un baiser volé, une caresse maladroite, un je t’aime à peine prononcé !!Tout se dit, tout se fait, mais qu’est ce qui dure ?

Il n’y a que la lune, celle qui brille sur cette étendue, sur cette immense surface liquide, elle seule essaye, non sans peine, d’éclairer juste un bout de mes souvenirs, me laissant le temps de revivre l’instant dans toute sa splendeur.



La nuit, les étoiles , leur lumière qui chasse l’intimité de mes pensées leur regard qui oriente le mien et toute cette harmonie qui émane de l’eau berce avec elle ma démarche, et la flamme de mes sensations!

C'est quand il y'a la mer et la nuit que le monde m’appartient.
L’eau engloutie mes secrets et purifie mon âme, l’eau redonne de l’éclat à ma chevelure abîmée

L’eau inonde avec allégresse toute mes belles escapades et jure, jure de prendre entre ses vagues, ma jeunesse, mes faiblesses n’épargnant que ma dernière promesse!


Thursday, July 13, 2006

Une "botte" de jours enfoncée dans un" tas" de foin!

Eternelle spectatrice de la vie, n’est ce pas mon ultime vocation ? Sinon qui pourrais-je bien être ? Moi qui opte pour le calme et le silence. Moi qui aime me balader les pieds nus, une bague au petit doigt ! Errer dans les bois, saisir avec mes sens la légèreté de l’air ; regarder la nuit tomber doucement avec pudeur, et avaler avec fougue le goût de l’instant !!!


En fin de ballade, je revois des images qui dansent dans ma tête et je me mets à trier les plus flous car c’est en elles que je vois plus clair !!

Il m’arrive parfois d’applaudir une « séquence », un acte ou une tranche d’années vécue en harmonie avec le temps ! Une « botte » de jours enfoncés dans un tas de foin ! Quelques feuilles mortes, fanés dispersés sur le sentier de mon jardin.


Frileuse jusqu’aux os, pendant les longues nuits d’hiver, mes mains servent d’allume âme, elles
se joignent
tendrement pour créer cette force qui fait enchanter mes sens, mes racines et mes mots !!! Mes souvenirs adoucissent mes humeurs et ma plume trompée dans l’encre de ses yeux gratte ma feuille et s’enfonce dans la profondeur de mes secrets ! La transparence et le dégradé de mes phrases renforcent ma chaîne et soudent mes maillons fragiles.

Je n’existe réellement que lorsque je sens, et dés que je commence à sentir je ne suis plus moi. Je deviens l’autre qui ose l’impalpable, qui colore le noir obscur du geste, qui renverse les rôles et qui jure de ne rien oublier !


























Wednesday, July 05, 2006

Indigène et fugitive!

Quand après la dernière avalanche, j'ai fini par me décider de me "découvrir" et peut-être de m’accepter, je me suis trouvée en face d’une réalité qui me bloque de la tête aux pieds : l’Autre pour moi !? Est-ce « l’inévitable « ou est-ce cette ombre qui me colle à la peau ?

La réponse est incertaine et les vents semblent durer !!
Cet état plutôt complice dans lequel je baigne , ne m’empêche pas de tenir à vivre l’étape à venir mais me fait plutôt songer à ce tas d’éléments qui va demeurer enterré au fin fond de moi ! À cette prise de conscience qui fait que mes mots sont en convalescence et que l’handicap de ma phrase s’avère lourd.

Seul l’amour, mon refrain spirituel, guette toujours mon arrivée, se pointe au bout de mes pensées, valse avec mes rêves et s’enlace comme un adulte dans mes bras !

Telle une indigène, fugitive et orpheline, lui résister demeure de l’impossible, je n'avais aucun choix, je me convertie alors à sa religion prenant comme seul repère l’élixir de son parfum !

Les yeux fermés ; je me parfume les cheveux, le bout des lèvres et imbibe jusqu'à mes extrémités, versant le reste de cette portion magique dans le creux de mes mains essayant d'inhaler son essence!
J’étais légère car parfumée mais j'étais triste si triste sachant que mon parfum ne franchira plus les frontières de mes rêves. Il subira le même sort que moi et sera privé de lumière !

Parfumée et pourtant je renonce à l’invitation nocturne à laquelle je n’aurais jamais pu résister si l’élixir de mon parfum aurait le droit de s’envoler vers l’autre , l’autre que j’aimais , que j’aime et que j’aimerai tant que le soleil ,qu’il fasse chaud ou qu’il fasse froid continue à se coucher
!

Friday, June 02, 2006

L'Egarée....

Même s’il n’y a pas lieu de m’affoler je pense qu’il est impératif que je revoie ma marge. Mes initiales ne veulent plus rien dire et risquent d’être effacées.

La passion d’écrire me dévore à l’intérieur comme depuis toujours sauf que ma plume n’ose plus affronter la blancheur de la feuille. Une feuille que j’ai détaché avec maladresse d’un ancien cahier dont l’odeur du passé me faisait revenir à un tas d’années où je croyais encore à l’intensité du temps !

Le temps où , les jours, les mois et les années avaient le goût salé de cette mer où je me rendais seule quand ma mémoire s’empare de mes désirs et quand mon cœur jure de ne plus s’ouvrir !


Le synopsis de mon feuilleton s’affiche incomplet et le titre m’échappe. Est-ce par ignorance ou par pudeur je ne sais trop répondre, mais la chose dont je suis certaine est que le titre sera suivi d’un nombre de point de suspension …. L’Egarée …? Peut-être …. !


La musique, la nature et la beauté du jour font de mon âme l’oiseau piégé, la fleur perdue dans un champ de blé où le doré du décor envahit tout le reste.


Sans préalable, sans prévisions aucune, mes intentions s’affirment et mes angoisses creusent les murailles de mon univers, causant ainsi une immense faille dans les piliers de mes croyances.

Une volonté de découvrir, d’aller jusqu’au bout peut être jusqu’à l’épuisement me hante et semble inévitable ! Est-ce le résultat normal d’une démarche démesurée ou est-ce le virage qui vous surprend la nuit, quand vous êtes prêt à tout sauf à le prendre ?


Une sensibilité aiguisée vers tout ce qui m’entoure est à l’ordre du jour de mes réactions et de mes attitudes .Invulnérable moi ? Non plus que ça. Une femme enfant qui aime fort et qui ne vit que de ça !

Thursday, May 25, 2006

Née pour l'aimer !

Même si les lois de la terre jurent de s’y opposer, moi je continuerai à l’aimer,
Même si les vents de l’ouest changent de direction, ils ne pourront m’arrêter,
Même si mes rêves demeurent accrochés au ciel et n’aboutissent jamais, je lui referai les mêmes gestes et je lui redirai les mêmes mots encore et encore sans hésiter,

Même en plein délire, je reconnaîtrai sa voix, son visage et l’ombre de sa chevelure ;
Que je paraisse singulière ou clandestine, cela ne changera en rien mes tendres et sincères pensées
Que je devienne « l’autre » qui frôle l’infranchissable, je crois que c’est pour cette raison que je suis créée !

Que ma philosophie semble étrangère, et que ma rime risque d’être refusée, l’écho de sa voix embrase comme un feu de camp, les arbres de ma forêt.

Je ne prendrai que le chemin qui va vers elle
Je ne choisirai que l’élixir de son parfum
Je compterai les secondes qui me séparent d’elle
Je ferai de son nom le plus beau des refrains

Et à mon chevet, quand la mort frappe à ma porte, je jurerai devant dieu que jamais mon âme n’a pu un jour adoré une chose d’aussi fort comme la tendresse de ses mains !

Tuesday, May 23, 2006

Quand mes souffrances chavirent !


Entre ciel et terre, mes souffrances chavirent en silence, le poids de mes confidences ne résiste plus à loi de pesanteur !

Confidences enrobées de souvenirs, d’un présent tâché d’ombres chinoises, d’un matin où les fleurs de mon jardin se déracinent lentement.

Retour forcé ou tentative de fugue, le dilemme s’avère sérieux ! Si fugue est possible, elle sera certes vers tout ce qui n’a pas de fin ni de lois !

Une mise au point s’oppose et un break forcé s’annonce à l’horizon de mes jours !

Un signe de faiblesse se pointe au bout de ma ruelle et m’ordonne à suivre la passerelle d’à côté.
Vulnérable comme je suis, je me plie à ses ordres et baisse la tête de peur de reconnaître sur mon chemin un de ses souvenirs auquel j’y tiens !

Je n’ai pas réussi à monter la pente, je resterai au bas de mes désirs refoulés, j’apprendrai à compter les étoiles quand le sommeil me laissera tomber, je m’habituerai à parler aux arbres quand ma voix n’aura plus d’échos et je fermerai en silence les volets de mon cœur de peur d’apprécier de nouveau la fraîcheur de la brise de mes plus belles années !

Monday, May 22, 2006

Elle ou presque!

Qu’elle soit passagère ou volante, quelle soit Elle ou presque, qu’elle fasse semblant d’être ou insiste sur le fait, moi je la reconnais du bout de mes rêves !!

Qu’elle cache ses émotions ou joue à l’enfant, qu’elle regarde de l’autre côté sans rien voir, moi je la vois les yeux bandés !

Qu’elle frôle l’incontournable ou renverse l’ordre des choses, qu’elle soit vraie mais réservée ; moi je la sens jusqu'à blanc des yeux.

Qu’elle passe son temps à me convaincre ou qu’elle le fasse si tendrement, moi je n’ai qu’une vérité en face : j’adore son ombre.

Qu’elle soit sure d’elle, qu’elle parle avec art ou se lance dans l’abstrait des choses, pour moi c’est sa présence qui définit ma vie !

Qu’elle touche la flamme avec le bout des doigts ou qu’elle ferme les yeux quand c’est trop fort, moi pour elle je prendrai les rochers comme oreillers!

Qu’elle me parle avec ses yeux, qu’elle implore ma tendresse, tout en moi au contact avec son regard, fond pour irriguer le fleuve de mes désirs !

Elle, mon âme !